Om LOMBARD at L’Evenement du Jeudi BOOK CAFE “Le Bio Progresse à Maurice” for Le Matinal – 06/2011 MAURITIUS

"Nous sommes ce que nous mangeons”, affirme Om Lombard, Mannequin International et Boulanger BIO à La Boulangerie La Provencale et Bernard Astruc, vice-président de Bio Consom’acteurs France (association française de consommateurs bio qui touche environ un million de personnes consommant régulièrement des produits bio). C’était dans le cadre de ‘L’événement du jeudi’, le ‘Book Café’ de Rose-Hill a organisé récemment une conférence sur le thème ‘Pourquoi et comment consommer bio à Maurice ?’. Bernard Astruc a animé ce débat avec la participation de Om Lombard, maître-boulanger à la boulangerie ‘Provençale’ à Grand Gaube. Le bio ne signifie encore pas grand-chose pour la plupart des Mauriciens qui y voient généralement qu’un prix exorbitant sans penser à tous les bienfaits qu’il apporte en termes de santé mais comme l’a expliqué Bernard Astruc “La santé n’a pas de prix”. On serait vraiment tenté de le croire, lui qui a avoué n’avoir pas avaler le moindre médicament depuis plus de quarante ans ! “Nous sommes ce que nous mangeons” prend ici tout son sens. Il précise encore pourquoi les prix demeurent si élevés “Tout cela reste lié aux coûts très importants de la main-d’œuvre”. La consommation bio passe avant tout par la production et de ce fait comme l’a souligné notre intervenant “Il s’agit d’un choix politique”. Un choix qui s’oriente donc entre le conventionnel et le biologique. A Maurice, vous l’aurez sans doute compris, l’agriculture conventionnelle domine très largement les débats, du moins pour l’instant. Ceci étant, la roue peut tourner et, comme chacun le sait, du choix politique découle le financement, la recherche ou encore la formation des agriculteurs sans oublier le point essentiel, c’est-à-dire la sensibilisation des consommateurs. De son côté, Om Lombard, estime que manger bio demeure essentiel et primordial, lui qui travaille dans la fabrication de pain biologique à Maurice. “Le problème c’est que l’on cherche à produire au maximum, rapidement, dans un espace hyper réduit, ce qui donne recours aux produits chimiques”, affirme le jeune homme, par ailleurs également mannequin. Cependant, malgré la difficulté des produits bio à s’imposer à Maurice, Bernard Astruc reste optimiste en stipulant qu’il n’ y a pas si longtemps que cela, le problème était identique en France alors que dorénavant le bio a plutôt bien décollé notamment en partie, grâce ou malheureusement aux différents problèmes d’alimentation qui ont sensibilisé davantage les Français. Puisse-t-il avoir raison...

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