Om LOMBARD for DEFI Life Magazine : ” An Atypical Character” 2/2/2014 – Mauritius

“Je veux aussi projeter l’image d’une personne qui a certes un parcours qui parait réussi, mais qui a dû ramer dur pour arriver.”
Om LOMBARD

EXTRAITS: Om Lombard se démarque de l’image du mannequin pour lequel seul le paraître importe. Il médite, écrit des livres, est un homme d’affaires, qui vit sa passion pour la boulangerie bio-organique, tout en préservant ses atouts de mannequin. Cet Italien, venu à Maurice, est fasciné par la culture indienne. L’Inde n’a aucun secret pour lui tant il s’est imbibé des traditions de ce pays. Ces contradictions, l’homme, les justifie et leur donne même un sens philosophique…. Vous qui êtes engagé dans plusieurs activités, en quoi consiste votre meilleure journée? À faire des choses ordinaires que tout homme ordinaire peut faire, mais avec la satisfaction de vivre une vie extraordinaire ! Ce conditionnement qui peut vous paraître paradoxal découle d’une expérience de vie riche, de mes ombreux voyages, de mes nombreux enseignements et de mes valeurs. Du coup, j’ai une vie comblée, épanouie, non sans embûches. Je me lève chaque jour à 4 h 30 pour ma boulangerie et une fois debout, ce sont des journées très rythmées qui s’enchaînent. Je peux travailler jusqu’à 18 heures par jour. Comme ‘Life is the biggest God’s gift’, j’essaie de faire plus de choses en une journée. Quelle est la constance entre le modèle, le boulanger bio-organique, et l’homme d’affaires ? Un sens des valeurs qui fait que, malgré les couacs de la vie, les difficultés, dans les différents domaines, je tente de sortir la tête hors de l’eau. Dans ce monde hypercompétitif, la rigueur et la discipline demeurent des principes clés qui guident ma vie pour ne pas me perdre en chemin. Comment expliquer que, tout en insistant que votre carte de visite c’est votre look, vous affirmez aussi que vous n’aimez la superficialité. Paradoxal, n’est-ce pas? Je fais de sorte de pas me laisser griser par le monde de mannequinat. C’est une partie de ma vie, mais je tiens à tracer une ligne de démarcation avec le reste. D’où le fait que je me suis lancé dans les affaires. Je gère depuis 5 ans une boulangerie bio, j’ai ma marque de vêtements « Om my God ». Sans compter que je suis engagé dans des activités immobilières à La Réunion. Vous savez l’image s’érode avec le temps. Seules les actions concrètes demeurent. Le plus important, c’est d’être soi-même en projetant tout ce qui a de plus vrai en soi. La beauté est ce qui prime dans le monde du mannequinat. Votre concept de la beauté ? La beauté, c’est quelque chose bien plus profond que seulement le côté physique. C’est une beauté intérieure sur laquelle beaucoup de gens ne s’attardent pas. Dans ce monde de la communication et de l’image, il est dommage que l’on mette uniquement l’accent sur le look d’une personne avant de l’aimer ou l’apprécier. C’est un non-sens à mon avis. Pour ce qui du look, le vôtre semble excentrique. Quelle image voulez-vous projeter ? Celle d’Om Lombard qui a une individualité propre. Je m’inspire des autres sans imiter personne. Je projette l’image d’une personne qui assume ses choix. Je ne suis nullement excentrique malgré mon look. C’est juste un style bien à moi pour justement avoir une empreinte, une identité. Dans la vie de tous les jours, je mène une existence très simple. Je mange avec les doigts, pour respecter la tradition indienne. La position sociale s’acquiert avec le travail et ce, dans le temps, mais en faisant surtout preuve d’abnégation. Je veux aussi projeter l’image d’une personne qui a certes eu un parcours qui paraît réussi, mais qui a dû ramer dur pour y arriver. Vous écoutez de la musique indienne, vous vous imprégnez de la culture indienne. L’Inde : votre coup de foudre ? Je ressens un lien très fort avec l’Inde. Les valeurs du respect et ce sens de la famille propres à l’Inde me fascinent. J’ai eu effectivement le coup de foudre pour ce pays en 1982… Depuis, j’en suis tellement épris que, dans tous les aspects de ma vie, les traditions indiennes sont présentes. Le Pondichéry m’inspire une émotion intense. J’aurais été un guerrier tamoul dans une vie antérieure, m’avait soutenu un swami de Pondichéry. Certains croient que je suis un fanatique, mais ce n’est pas le cas. J’ai une grande fascination pour la Grande péninsule et cela, en prenant une dimension spirituelle, mais dans le plus grand respect des autres cultures. Vous avez une vision très philosophique de la vie. Dans un entretien antérieur, vous définissiez le bonheur à ‘simple living but high thinking’…… Je viens de célébrer mes 40 ans. C’est une période de la vie où l’on se remet souvent en cause. Le bonheur pour moi, c’est d’être bien dans ma peau pour aspirer à une vie paisible mais discrète. Là encore, vous trouverez une contradiction, mais dans ma vie privée, je préfère la discrétion totale. Comme je me mets souvent au-devant de la scène en tant que mannequin, je préfère jouer profil bas dans mon intimité. Outre cette simplicité de vie, je me mets souvent à philosopher sur le sens de la vie et sur d’autres questions fondamentales. D’où mon ‘high thinking’. EN 8 REPÈRES SON TALENT SINGULIER Pouvoir mettre à l’aise un auditoire, lors des divers shows que j'anime SON ÉQUIPE DE FOOT PRÉFÉRÉE Je ne regarde pas le foot LE CADEAU QU’IL AIME OFFRIR Mon temps et mon amitié SA GESTION DU STRESS La respiration, la méditation, et la musique. SES PLATS PRÉFÉRÉS Une bonne salade fraîche avec de l’huile d’olive et de la mozzarella. J’adore des ‘faratas’ bio L’OBJET DONT IL NE POURRA S’EN PASSER les clés de son 4*4 jaune LES CHOSES QUI L’ÉNERVENT L’arrogance, l’hypocrisie, et les embouteillages SA DEVISE ‘Simple Living but high thinking’ Dieu a une place prépondérante dans votre vie. Quelle est votre relation avec Dieu ? Des pensées profondes me lient chaque jour à Dieu. Je vais au temple et l’ambiance au Kovil de Goodlands, par exemple, me donne une sérénité et me rend heureux. Je lis régulièrement des livres religieux pour renforcer ma foi. Et pour me sentir en complète harmonie dans cette relation avec Dieu, je m’efforce de mettre en pratique les valeurs de respect, de tolérance et de courtoisie envers ceux qui m’entourent. Votre passion pour la boulangerie bio peut surprendre ceux qui vous connaissent peu. D’où vient cet intérêt ? Mon père était artisan-boulanger. C’est de là que j’ai appris à m’intéresser à ce monde. Depuis, j’ai fait mon petit bout de chemin jusqu’à ce que j’arrive à susciter un intérêt pour les pains bio. Ils sont appréciés tant par les expatriés que par les Mauriciens qui ont découvert la qualité de ce produit, qui se peut conserver aisément durant 6 à 7 jours. Certains sportifs l’ont également essayé. Cette boulangerie fait partie intégrante de ma vie. J’ai à coeur ce projet. « Comme je me mets souvent au-devant de la scène en tant que mannequin je préfère jouer profil bas dans mon intimité. » Vous êtes très rigoureux sur la nourriture. Souhaitez-vous également garder cette taille de mannequin et faire tourner la tête des filles ou est-ce davantage une hygiène de vie ? C’est une obsession saine pour maintenir une bonne hygiène de vie et rester en forme. Je mange surtout beaucoup de légumes et de fruits frais, notamment la papaye et bien d’autres produits que je cueille dans mon jardin. Bien évidemment, pas question d’alcool et de cigarettes dans cette équation. C’est incompatible avec mon train de vie. Il y a à peu près 100 arbres dans mon jardin. Du coup, on trouve des légumes et des fruits frais en abondance chez moi. C’est une véritable ferme chez vous… Il y a de nombreux arbres mais aussi de nombreux animaux ! Oui, je passe au moins deux heures par jour aux côtés de mes animaux et de mes arbres. C’est un moyen de m’évader du monde. Ainsi, rien de tel que le cri du paon pour me fasciner. J’en ai au moins 20 paons, en sus de mes lapins, pintades, chiens, chats, tortues, poissons, poules, entre autres bêtes. Vous gérez aussi une marque de vêtements ‘OM my god’. L’homme d’affaires que vous êtes est-il sérieux, rigoureux ou se prend-il la tête ? Un peu des trois, dépendant de la situation et de l’humeur du moment. ‘Om my god’, à Grand-Baie Store, est une autre de mes grandes réalisations. Si vous devez évoquer une seule de vos plus grandes passions, quelle serait-elle ? La passion de vivre des relations humaines intenses. Le partage, l’échange, apprendre des autres. C’est une aventure riche et passionnante. Cela nous aide à combattre notre ego, qui nous ronge souvent la vie. Pour de nombreuses personnes, une relation, c’est une obligation, une date d’anniversaire ; pour moi, c’est une impulsion, un ‘feeling’, que je vis au quotidien. C’est une attitude qui fait la différence dans ce monde stressant et souvent indifférent. L’amour étant une partie intégrante de la vie d’une personne, comment vivezvous l’amour au quotidien ? Le plus simplement possible. En trouvant les mots justes, les bonnes attitudes, bref en s’appuyant sur mes convictions pour rendre les autres heureux. Ce n’est pas toujours facile. Les relations humaines sont très complexes. C’est presque un défi, du coup, de vivre des relations harmonieuses. Aimer et être aimé, c’est la plus belle chose qu’une personne peut vivre dans sa vie. « C’est une obsession saine pour maintenir une bonne hygiène de vie et rester en forme. » UN OM QUI LUI EST CHER OM. C'est le choix de son 'swami familial' qui l'a incité a ce changement. Autre changement dans sa vie : en mars 1979, il quitte la France avec son frère et sa maman, pour venir en vacances à Maurice, et depuis, il a décidé de poser ses valises ici, pour de bon. Une autre découverte qui marquera sa vie, est cette de l'Inde. « La découverte de l'Inde est en quelque sorte la conséquence - ou la continuité - de mon arrivée à Maurice où la culture indienne est omniprésente. Naturellement, maman a décidé de continuer sa quête de spiritualité vers l'Inde, et nous sommes partis pour Pondichéry où un ami pondichérien de la famille exerçait la profession d'avocat dans cette ancien comptoir français où il reste de nombreux vestiges et de liens avec la France. J'y ai alors intégré l'Alliance Francaise après avoir fait plusieurs mois dans l'ashram Shri Aurobindo et beaucoup de méditation transcendantale avec Bagwan Shri Rajnesh un grand maÎtre spirituel.» raconte Om Lombard. Ecrit par: Jane LUTCHMAYA / Defi LIFE Photos: Pallavi RAMASAMI - Facebook: https://www.facebook.com/Pallavi.R.Creations

4 thoughts on “Om LOMBARD for DEFI Life Magazine : ” An Atypical Character” 2/2/2014 – Mauritius”

  1. je tenais à te féliciter. Ton bonheur n’est pas le fruit du hasard. Cette joie qui te touche, aujourd’hui, est à la hauteur de ta sagesse et de ta générosité. Bravo à toi et que le bonheur et la réussite continuent à t’accompagner…

  2. Je vois régulièrement Om parler de sa vie Bio et saine, je trouve que ça contraste vachement avec son 4X4 jaune qui ne doit pas rouler avec de l’huile d’olive!! 😉
    Contradiction quand tu nous tiens!

  3. You deserve to be what you are today. I am very impressed by your simplicity. You are a down to earth person. Wish you more good luck in your career.

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